Le capitaine des Ducks Ryan Getzlaf a 3 buts, 3 de plus qu'Henrik Zetterberg

DÉTROIT - Ryan Getzlaf a été dominant quand les Ducks d'Anaheim avaient particulièrement besoin de leur capitaine, marquant des buts importants dans deux de leurs trois victoires.

«N'est-ce pas ce qu'il est censé faire?» a demandé l'entraîneur-chef des Ducks, Bruce Boudreau, quand son équipe est arrivée à Detroit jeudi soir. «Votre meilleur joueur est supposé être votre meilleur joueur.»

Ce n'est pas le cas jusqu'ici du côté des Red Wings de Detroit et de leur capitaine Henrik Zetterberg, et ils feront face à l'élimination lors du sixième match de leur série de premier tour face aux Ducks.

Zetterberg n'a pas marqué en éliminatoires en près de 13 mois. Cette sécheresse dure depuis sept rencontres, incluant leur élimination aux mains des Predators de Nashville au premier tour l'an dernier.

«Vous voulez vous inscrire sur la feuille de pointage, a mentionné Zetterberg. Tout ce que vous pouvez faire, c'est continuer de travailler fort, de lancer la rondelle au filet et avec un peu de chance, il y en a une qui va se faufiler derrière le gardien.»

Deux des trois buts de Getzlaf ont aidé les Ducks à prendre l'avantage dans la série.

Il a touché la cible en infériorité numérique à mi-chemin en troisième période du troisième match, offrant un coussin de deux buts aux Ducks, qui ont finalement gagné 4-0 pour prendre les devants 2-1 dans la série. Lors du match no 5, il a créé l'égalité 2-2 avec 31 secondes à faire en troisième et les Ducks ont finalement gagné 3-2 en prolongation.

Getzlaf a dit que les Ducks voulaient jouer avec la même énergie du désespoir que les Red Wings vont le faire lors du sixième match afin d'éviter la présentation d'une septième rencontre à Anaheim.

«Nous avons travaillé très fort toute l'année pour savoir quoi faire dans cette situation, a-t-il expliqué. Nous sommes heureux d'avoir la chance d'aller chercher cette victoire ici, à Detroit.»

De son côté, Zetterberg demeure calme malgré ses déboires et la situation précaire dans laquelle son équipe se retrouve.

«Nous nous sommes déjà retrouvés dans cette situation, a-t-il rappelé. C'est le premier avec quatre victoires, pas le premier avec trois victoires.»