François Allaire quitte les Leafs à cause d'un conflit avec les entraîneurs

TORONTO - François Allaire a quitté son poste de conseiller des gardiens chez les Maple Leafs, a confirmé l'équipe torontoise, lundi.

C'est toutefois Allaire qui a décidé de remettre sa démission, selon ce qu'a indiqué RDS.

Allaire a fait savoir au National Post que c'est un conflit avec les membres du personnel des entraîneurs des Maple Leafs qui l'a amené à prendre cette décision. Il a toutefois affirmé qu'il n'a eu aucun problème à s'entendre avec James Reimer, Jonas Gustavsson et les autres gardiens de l'équipe.

Allaire s'était joint à l'organisation torontoise en novembre 2008. Son contrat s'est terminé cette saison. En trois ans, sept gardiens sont passés chez les Leafs, sans qu'aucun d'entre eux ne devienne dominant. L'équipe a affiché la deuxième pire moyenne de buts accordés par match dans la LNH au cours de la dernière saison.

Le directeur général Brian Burke a quand même signifié son intention de prolonger son entente avec Allaire, a fait savoir ce dernier. Celui qui a développé une étroite complicité avec Patrick Roy chez le Canadien et Jean-Sébastien Giguère chez les Ducks d'Anaheim n'était toutefois pas intéressé à un retour, même si le personnel d'entraîneurs a changé.

C'est vendredi qu'il a officiellement fait part de sa décision au club torontois. Celui qui a remporté la coupe Stanley avec le Canadien (1986, 1993) et les Ducks d'Anaheim (2007) dit avoir eu des offres d'autres équipes de la LNH.

«Pour être honnête, je ne crois pas que les Leafs ont besoin d'un entraîneur des gardiens, a déclaré Allaire au National Post. Je crois qu'ils en ont déjà assez. Il y avait deux ou trois gars qui prenaient les décisions en ce qui concerne les gardiens. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne dans la LNH.

«J'avais le sentiment de ne pas pouvoir faire mon travail l'an dernier, a ajouté Allaire. Je n'avais pas assez de temps de glace. Je n'étais pas le seul à travailler avec les gardiens. Ce n'est pas juste pour les jeunes, ni juste pour moi ou les autres... Je ne pouvais pas travailler dans ce contexte-là.»